Une des propriétés les plus critiques des capteurs solaires est l’efficacité des capteurs à capter l’énergie reçue et à la convertir en énergie électrique exploitable. L’équipe du professeur Peumans, de l’université de Stanford, Californie vient de démontrer comment améliorer cette efficacité pour des cellules solaires en couche mince (« thin film »). Cette étude est parue dans la dernière édition d’Applied Physics Letters.
Les cellules solaires utilisées, de type organiques, souples, peu onéreuses mais peu efficaces, sont constituées de molécules, souvent des pigments ou des polymères et sont déposées sous forme de film sur un substrat, en général flexible et plat. L’idée du professeur et de son équipe consiste à courber le substrat en forme de « V », afin de forcer la lumière à rebondir et donc augmenter la probabilité d’absorption à chaque rebond.
Avec cette technique, l’efficacité est augmentée de 52%, ce qui prouve l’intérêt de cette technique, au vu de son faible investissement technologique. Bien que les démonstrations aient été faites avec des cellules organiques, peu efficaces actuellement face à des approches plus classiques à base de silicium, cette technique devrait être adaptable à d’autres technologies de cellules.